Samedi 25 mai matin, plus d’une cinquantaine de rebelles et sympathisant·e·s d’autres collectifs se sont donné rendez-vous au pont de Catane pour bloquer l’accès Grenoble de l’autoroute A480.

Arrivés à vélo en fin de matinée avec leurs drapeaux, banderoles, pancartes, ils ont investi la chaussée, couché leurs vélos sur le sol, bloquant totalement une voie du pont, laissant toutefois le tramway circuler librement.

Le blocage se voulait festif : plusieurs personnes étaient déguisées, des jongleurs donnaient libre cours à leur talent et tou·te·s chantaient et clamaient joyeusement des slogans. Des tracts ont été distribués pour informer les usagers de la route sur les enjeux écologiques de l’élargissement de la rocade : davantage de voies ne veut pas dire moins de bouchons et de nuisances pour les populations qui habitent en bordure de cet axe routier très emprunté. Parallèlement à cet occupation, des dessins à la craie ont été faits sur la chaussée pour rappeler l’importance de la nature et de la biodiversité.

La pression s’est rapidement fait sentir, avec d’un côté la police municipale qui est arrivée sur les lieux, sans intervenir, et au loin sur le pont, huit bus de gendarmes mobiles qui se sont stationnés. Ils étaient dans le secteur de manière préventive car ils redoutaient un envahissement de la voie rapide par la “vélorution” en début d’après-midi. Après 40 minutes de blocage, l’action s’est terminée par un die-in pour symboliser les victimes du chaos climatique, passées et à venir, après quoi les activistes ont libéré la chaussée, laissant les automobilistes en reprendre possession.

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