Nous nous sommes rendus devant le siège de France Télévision le 21/02/2022 lors de l’action « Au C(h)oeur de l’Info », afin d’alerter toutes les rédactions françaises de la nécessité de faire de l’urgence climatique une priorité absolue de leurs lignes éditoriales.
Cette action fait partie d’une campagne d’actions spéciale médias qui a démarré le 7 novembre 2021, nous demandions déjà aux rédactions de faire la lumière sur les enjeux de la COP 26 et de parler d’avantage du rapport du GIEC alarmant.

Voir la vidéo de l’action



Pour la sortie du deuxième rapport du GIEC prévue le 28/02, l’action “Au C(h)oeur de l’info3 a commencé par la projection de cette vidéo tragico-comique , un peu à la manière du film « Don’t look up ». Elle montre le décalage entre la réalité des catastrophes en cours et le discours entendu aux informations nationales.

Deux présentateurs jouaient un playback de la bande sonore extraites de vrai journaux télévisés. Des femmes enceintes portant des masques à gaz avec écrit « No Future » sur leur ventre, ainsi que des veuves noires poussant des poussettes peintes en blanc, sont apparues en procession pour symboliser le deuil de la dernière génération d’êtres humains si nous ne faisons rien pour endiguer l’extinction des espèces dont la nôtre.

Puis, la majorité des mouvements climats (Greenpeace, Alternatiba, Care, Youth For Climate) ont exprimé leur soutien à nos revendications et la journaliste Paloma Moritz de Blast est venue nous apporter son témoignage. Les Red Rebelles sont venues clore ce chapitre

Elles ont laissé la place à des artistes musiciennes Emily Loizeau (compositrice, autrice, chanteuse) et « L » Raphaele Lannadère (compositrice, autrice, chanteuse), venues joindre leur voix aux nôtres. Pendant ce temps, une fresque de l’artiste Carol Galand était réalisée sur l’écran de projection de la vidéo.

VIDÉO du “FAUX JT” réalisé pour L’ACTION

Catastrophe écologique, urgence médiatique

Les 3 revendications :

  • Mettre l’urgence climatique au cœur des débats présidentiels. Jusqu’à présent seulement 2,7% du temps de parole consacrés à ce sujet.
  • Avoir une couverture médiatique dédiée et prioritaire, quantitativement à la hauteur des enjeux, comme le fait le guardian ou la rtbf.
  • Créer une communication qualitative et pédagogique, pour montrer les solutions et expliquer pourquoi les changements sont urgents et nécessaires.